Manoeuvre de dessalage - ressalage

Bonjour à tous,
Comme indiqué dans un précédent message, j'ai effectué cette semaine deux manœuvres de dessalage, de manière à bien maîtriser cette opération lors des navigations avec ce dériveur très léger. La voici point par point.
1) J'ai dédié deux sorties exclusivement à cette manoeuvre (c'est l'hiver, un peu froid quand même; rester sur l'eau ensuite même avec une combi n'était pas très agréable). T° air : 12° avec du soleil, eau à 12°. Vent très faible (1 à 2).
2) Debout en tirant légèrement le mât, le bateau a chaviré facilement puis s’est mis coque à l’envers.
3) En tirant sur le bout de ressalage, il s’est mis tout aussi facilement à l’endroit.
4) On se retrouve dans l’eau ; la difficulté est de se hisser à bord (j’ai quand même 56 ans…). Par l’arrière c’est plus facile.
5) Il faut, pour finir, écoper ! Des dizaines de litres mais ça flotte !
Important : amarrer écope et safran pour ne pas les perdre. S’entraîner sous GV seule mais par vent faible c’est limite (je suis sorti sous GV et foc puis j’ai affalé le foc que j’ai rangé dans le coffre à l’avant).
Matériel à bord : un gilet de sauvetage, une combi néoprène, un coupe-vent, un miroir (on ne sait jamais…), l’écope.

Bon vent à toutes et tous ! Et merci à Fil Guzzi pour la photo du palan gréé. C’est nickel !

Il m'est arrivé également de dessalé, lors de ma deuxième sortie.
Mais ce n'était pas volontaire. Je n'avais jamais fait de dériveur précédemment mais j'avais déjà vu/lu la manœuvre.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ça arrive vite et qu'il faut bien réagir, rapidement aussi.

Je n'ai jamais dessalé avec mon ZEF et c'est tant mieux car sur les premiers nous avions une dérive sabre qui aurait eu vite fait de se faire la malle une fois le canote sur le toit.

Ma seule mésaventure fut un démâtage.....pas marrant