Zeelande, Brouwersdam

Voilà, c'est le spot que je fréquente depuis plus de 15 ans. En planche à voile et maintenant depuis peu en Zef.
Je viens d'y passer 4 jours en famille. Le vent était de 2/3/4 bft. C'était mes premières sorties. Jamais navigué sur un voilier avant celà.
Première sortie avec mon fils. Mise à l'eau facile mais obligé d'emprunter un petit chenal pendant 75 mètres avant de déboucher sur le plan d'eau. Première erreur, vouloir sortir a la rame pour gréer hors du chenal. Le vent nous a drossé sur la berge d'en face, contre les rochers. Plus de peur que de mal. Première navigation super sympa. Le bateau réagit à la moindre risée. Il glisse sans bruits. Super sentation. Je kiffe comme disent nos d'jeuns.
Deuxième sortie le lendemain.
Vent un peu plus fort. Mise à l'eau impeccable, a la voile en tirant deux bords dans un mouchoir de poche entre paddle et autres kayakistes.
Premier bord, ....... grand bruit, la dérive remonte dans son puit en arrachant ses tôles d'aluminium fixée au puit. Chitt un haut fond. Pourtant nous étions bien loin des bouées (dont j'ignore la signification !! ) 15jours plus tôt,j'y ai laissé un aileron de planche, lancé a pleine vitesse ! Conneries de ma part. Malgré cela, nous parvenons à naviguer durant 3 heures en maintenant la dérive enfoncée avec des bouts. Retour à la mise à l'eau comme des chefs. Arrivée au ponton doucement. Cela doit être plus commode d'une plage. Pas besoin de faire gaffe à l'atéro.
Troisième jour, l'apothéose.....
Le vent étant un peu plus fort, mon fils décide de faire de la planche. Moi je sortirai Jozef. Il vient malgré tout me donner un coup de main pour la mise à l'eau. Le vent est fort mais gérable. Étant novice en dériveur, lors des changements de bord, je laisse le foc "tendu" et ne le laisse pas faseiller. Et donc lors du changement de bord, la grande voile et le foc prennent directement le vent. Mal m'en a pris.
Un peu emmêlé dans les bouts, dans le sens du vent, dans les planches à voile fort proches.......plouf, désallage en beauté.
Il se couche d'abord sur le flanc, puis peu à peu s'enfonce côté mâts. Pas trop le temps de comprendre. La différence de température annihile un peu l'esprit. Voilà que le safran avec la barre se fait la malle ! Vite, passer sa main dans le bouts du safran pour ne rien perdre. Chose faite, je vois la dérive rentrer doucement dans la coque. Pfuuuu.
Je mets en œuvre le peu de choses dont je me souvenais pour relever mon Zef. Debout sur le bord, je retire la dérive, fait contre poids et...... j'attends.
Après des secondes interminables, il se redresse lentement. D'abord avec le mât juste sorti de l'eau.
Après encore d'autres secondes interminables, le Zef se redresse complètement........ rempli d'eau et.....s'en va s'en crié gars. J'ai juste le temps d'accrocher le tableau arrière et le suivre avant qu'il ne se mette bout au vent. Yes, c'est bon.
Comme légèrement enfoncé, grimper dedans malgré mon poids est un jeu d'enfant. Je crois que le froid et la claque que je viens de prendre mon également bien réveillé.
Merci mon gilet de flottaison.
Un gars qui naviguait en cata est arrivé très vite pour me secourir. Merci à lui.
J'ai remarqué que tous les voileux sur voilier quelques soient la taille de salue. Ce n'est hélas pas le cas en planche à voile.
Maintenant que c'était fait, que pouvait encore me réserver mon bon Zef ? Que du bonheur. J'ai continué, tirant des bords comme un beau diable, bordant tout ce qui pouvait l'être, en "rappel" les pieds coincés dans les sangles je suis sorti de l'eau après 4 heures de navigation.
Quelle pieds !!!!!!!!!!!¡!!!!!!!!!!





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Bonjour,
Super ton récit sur tes navigations et merci pour les belles photos.
Bravo et bonnes navigations à venir